Le père Noël est une ordure
Un 25 décembre à Paris.
Pierre et Thérèse, bénévoles un peu coincés de l'association SOS Détresse Amitié se retrouvent pour une permanence téléphonique.
Toute la nuit, ils vont réconforter les appelants désespérés qui n'ont personne avec qui passer Noël.
La soirée qui s'annonçait bien calme et ennuyante va finalement être très animée avec les visites de Monsieur Preskovitch, voisin envahissant, Josette et Félix, couple sans le sou et Katia travesti déprimé...
Lorsque nous avons ouvert le café-théâtre des Mansardes, lieu dédié à la diffusion de spectacles d'humour, l'excitation s'est emparé de toute l'équipe à la seule idée d'accueillir des artistes qui allaient faire rire notre public.
Quoi de plus important que de partager des éclats de rire, que de vivre ensemble ces tranches de bonheur ?
Avec "le père Noël est une ordure", la troupe le Splendid signait en 1979 un des tout premiers chef-d'oeuvre d'une catégorie nouvelle : la comédie de café-théâtre.
Reprendre ce qui est devenu un classique du genre n'est pas chose aisée. Tout le monde connaît la moindre réplique, mais à l'instar de "la grande vadrouille", chaque rediffusion est un succès.
Puisque le choix de notre troupe s'est porté sur ce texte, j'ai décidé de mettre en scène cette pièce sans modifier la scénographie, en recherchant à l'identique le plus petit accessoire, le détail sans importance. J'ai tenu à ce que le public retrouve une madeleine de Proust dès l'ouverture du rideau
et se laisse embarquer pour apprivoiser des personnages qui, eux, ne vivent pas dans le passé.
Une production comme un hommage à nos aînés, les pionniers du caféthéâtre, une façon bien agréable de replonger dans ses jeunes années.
Une adaptation produite par la Compagnie Dychka
Avec
Valérie FOURNIER, Philippe LAURENT, Philippe BARBIER,
Virginie GOUBILLON, Yoann MEUNIER et Benjamin MEUNIER